Le Plateau
Paris

Crédit photo : Shelter Press

A Readymade Ceremony – Felicia Atkinson

L’Homme aux cent yeux (revue)

Le frac île-de-france lance une nouvelle revue : L’Homme aux cent yeux.

Cette nouvelle revue – dans un clin d’œil aux glorieuses aînées des années 30 et à l’esprit Music-Hall – propose un programme annuel d’interventions live ouvert à toutes les formes de création artistique (travail sonore, filmique, chorégraphique …) avec des artistes invités à investir les espaces d’exposition du plateau en deux phases. Tout d’abord le temps d’une soirée et au sein de l’exposition en cours, pour une pièce à dimension performative créée spécialement pour l’occasion. Ensuite, une fois dans l’année, sur une période d’inter-exposition où les espaces ont été libérés dans l’attente du prochain montage, pour une nouvelle soirée – point d’orgue de la revue – où tous les invités sont rassemblés et proposent une suite à leur première intervention. Ces deux formes d’intervention permettront aux artistes invités d’expérimenter dans des contextes différents de nouvelles œuvres dans une relation directe avec le public.

*L’Homme aux cent yeux (revue) a notamment pour référence Argos, géant omnivoyant de la mythologie grecque à la funeste – et magnifique – destinée.

 

Épisode 2 : A Readymade Ceremony – Felicia Atkinson
19.11.15 – 19h30

Plasticienne de formation, cette artiste élevée à l’indie rock américain des 90’s autant qu’au versant libertaire de la musique contemporaine confond volontairement l’écriture de poésie, l’improvisation de musique par des moyens essentiellement électroniques et la production plastique (sculpture, peinture, collages, installations) comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Ces dix dernières années, son travail s’est caractérisé par des expérimentations sonores (boucles, bruit, prototypes de chansons) sous son nom ou celui de Je Suis Le Petit Chevalier.

Pour L’Homme aux cent yeux (revue), Felicia Atkinson joue une version mi-improvisée mi-composée de son dernier opus, A Readymade Ceremony, qu’elle envisage comme une sorte de renaissance à toutes les échelles de la création, musicale notamment, mais également plastique, littéraire, et plus largement poétique et politique.

(D’après Olivier Lamm, The Drone, 2015)